Questions-Réponses

#1

Parlons d’abord d’Une année de grandes vacances. Pouvez-vous le résumer en quelques phrases ?

 

 

L’héroïne, Juliette, se sent étouffée par un quotidien morne, certes confortable, mais qui l’a peu à peu endormie. Elle décide ainsi de tout quitter, de se perdre pour tenter de se trouver. Le roman est le récit de ce mouvement: tomber pour pouvoir remonter ensuite, plus haut et surtout de façon plus “vraie”, c’est-à-dire plus proche de ce que nous sommes profondément. Car la vie, le quotidien, le couple, les obligations, les convenances sociales peuvent nous éloigner de nous-même. Juliette veut (re)trouver cette vérité, sa vérité.

Elle va faire cette expérience à travers une histoire d’amour hors normes, une aventure amoureuse et humaine (ou comment se laisser aimer et aider pour enfin s’accepter et trouver sa place).

#2

Quelle a été votre source d’inspiration, l’évènement qui vous a poussé à écrire ce livre ?

 

J’ai toujours été attirée par les gens qui prennent des chemins de traverse, ceux qui, à un moment de leur vie, décident de se mettre en danger pour vivre plus fort ou simplement pour tenter de se guérir ou de prendre soin d’eux.

#3

Une bonne raison de lire Une année de grandes vacances ?

 

Quelques heures de plaisir et d’évasion!  L’ambition de mon livre est de faire du bien, c’est d’ailleurs le retour unanime des premiers lecteurs: une parenthèse enchantée (mais aussi des questionnements profonds sur le couple, le travail, la maternité…)

#4

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ? Avez-vous déjà publié par ailleurs chez un éditeur ?

 

J’ai choisi Iggybook car le fondateur, Nicolas Francannet m’a contactée en janvier dernier, je suis allée le voir, j’ai découvert une équipe vraiment intéressée par les auteurs, les “aspirants-écrivains”; Je me suis sentie tout de suite bien à leur contact, j’ai eu envie de démarrer l’aventure avec eux et je ne le regrette pas.

L’autoédition, de façon plus large, est un moyen pour les jeunes auteurs de rencontrer les  lecteurs, de confronter leurs  écrits à un public, car, finalement peu importe le jugement des maisons d’édition (qui, à mon avis, osent peu), ce qui compte c’est le ressenti des lecteurs.  

#5

Parlons de vous : depuis quand écrivez-vous ? Comment vous est venue l’envie d’écrire ?

 

J’écris depuis l’université, pour mon mémoire de maîtrise j’avais décidé de suivre un professeur que j’aimais beaucoup, Anne Roche, elle proposait un mémoire “d’écriture d’invention”, il s’agissait d’écrire un roman. Elle m’a beaucoup appris, quand je commence l’écriture  d’un roman, que je patauge, que j’enrage parce que je suis bloquée, j’entends sa voix “Ecrivez!”, je me lance et je vois….

Avez-vous des rituels d’écriture ? Comment cherchez-vous l’inspiration pour vos livres ?

Oh oui j’ai des rituels d’écriture… Je suis comme un chien qui tourne deux cents fois autour d’un coussin avant de s’asseoir, je tourne, je contourne, je range mon bureau, je cherche des excuses pour ne pas m’y mettre,  car je sais que je vais saigner… Oui, pour moi écrire est la meilleure chose du monde et aussi la pire… Je travaille beaucoup, je rature et déchire… J’ai un style “spontané” mais qui, en réalité ne l’est pas… “si ça fait écrit, réécris!” pourrait être un de mes leitmotivs.

 

L’inspiration

Je lis beaucoup (des romans, des essais, de l’histoire, de la philosophie…), c’est souvent dans la lecture que je trouve mon inspiration. Quand je tombe sur un sujet qui m’intéresse je fais des recherches, je rédige des cahiers de notes, cette phase documentaire dure environ un an. Une période au cours laquelle je “rentre” dans le sujet, je m’en imprègne.

 

#6

Quels sont vos auteurs favoris, ceux qui vous inspirent ou que vous considérez comme vos modèles ?

 

J’en ai beaucoup…

J’adore la littérature du XIXème: Maupassant, Zola, Flaubert… Mais aussi Jane Austen, l’atmosphère de ses romans, la campagne anglaise… Ce qui compte pour moi, avant tout, dans un roman c’est le monde que l’auteur a créé, l’atmosphère.

Mais j’aime aussi la littérature contemporaine : Jim Harrison, Paul Auster,  le puissant roman de Cormac MC Carthy “La Route” (qui a été un véritable choc littéraire) et les romans de Michel Houellebecq que je dévore, depuis que j’ai découvert (il y a plus de 15 ans) “Les particules élémentaires”, j’aime sa liberté, le fait d’être ce qu’il est, sans posture aucune. 

#7

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui rêve d’écrire un livre mais n’a jamais osé se lancer ?



 

Lire beaucoup, je crois que c’est par la fréquentation des grands que l’on apprend. Et puis peut-être s’inscrire à un atelier d’écriture, souvent cette expérience permet de confronter son écriture à un public, de faire aussi l’expérience d’une forme d’écriture courte, car, écrire d’emblée un livre me semble difficile. Mais surtout, surtout en avoir envie! Envie d’écrire, comme quelque-chose de plus fort que soi.

 

Retour
track